La
dépendance
L’anxiété, le stress,
l’angoisse, la panique peuvent t’entrainer vers l’alcool, la drogue, la
boulimie et autres substances qui te permettront de résister et te sentir
apaisé. Mais, cette addiction, infiniment dégradante, t’accompagne également
vers le fond. Et le fond du trou, c’est le caveau.
Mr Bocquet André
La
Dépendance
L’envie obsessionnelle
de fumer, de boire, prendre de l’héroïne et autres addictions dangereuses pour
la santé.
L’anxiété, le stress,
l’angoisse, la panique peuvent t’entrainer vers l’alcool, la drogue, la
boulimie et autres substances qui te permettront de résister et te sentir
apaisé. Mais, cette addiction, infiniment dégradante, t’accompagne également
vers le fond. Et le fond du trou, c’est le caveau. Malgré toute la volonté et
le courage qu’un homme ou qu’une femme peuvent déployer, il est des combats
perdus, car l’adversaire invisible est le plus fort. L’aide extérieure est très
importante, les médecines du corps et de l’esprit, chimiques et naturelles
également. Il est très décevant de constater l’échec, de sombrer, de détruire
ce que tu as mis tant de temps à
construire. De remonter doucement la pente et de se retrouver à nouveau dans le
caniveau, suivi des hôpitaux, ensuite les cures, puis de l’espoir, et encore
une nouvelle rechute, programmée, volontaire ou involontaire, incontrôlée et
désespérante.
La maladie résultante
ne peut être traitée que si l’on soigne la maladie sous-jacente. Supprimez les
symptômes et vous supprimez la maladie. Il est très important d’apaiser le patient,
de calmer ses angoisses et autres douleurs, mais il est aussi très important de comprendre pourquoi la souffrance c’est installée
si cela est possible. Pour le patient et la médecine, la cible sera désignée,
et peut être le patient plus soulagé de cette avancée.
Le patient sait très
souvent d’où vient le mal. Il l’exprime ou le cache, par honte, ou par peur de
blesser, c’est un état de fermeture qu’il faut absolument ouvrir pour avancer, pour
évoluer, et le traiter efficacement. Les patients se sentent très souvent
libérés d’avoir exprimé les causes et d’avoir été écoutés et entendus.
C’est le premier verre
qui te rend ivre. Et tu deviens la proie de l’alcool et de ses effets
dégradants sur le corps et l’esprit. C’est la première ligne de coke qui te
rend euphorique, et tu deviens la proie de la drogue et de ses effets
dégradants sur le corps et l’esprit. Et ainsi de suite. Ces maladies sont des maladies
des émotions, qui peuvent venir de très loin ou être déclenchées par un
événement douloureux et récent. La
première prise peut être fatale. Il existe des traitements, des cures de
désintoxications, des associations d’aide par la parole et autres, mais il n’y
a pas de miracles et les taux de réussite
sont très faibles. Les
pourcentages de rechutes peuvent atteindre 90 % pour ces maladies.
Il y a un traitement
efficace qui bouleverse le traitement de l’alcoolisme et de l’addiction en général.
Le Baclofène (générique Liorésal). Contre l’addiction il montre un apaisement
extraordinaire de l’activité cérébrale, soulage les spasmes musculaires et
nerveux. Le Baclofène supprime l’envie de boire ou de se droguer. Tu as une
indifférence naturelle qui n’est pas la même que l’abstinence qui implique une
impulsion à combattre, donc des efforts très durs et souvent impossibles à tenir. Même avec la
meilleur volonté du monde, une angoisse, un traquas, la vue d’une bouteille d’alcool, une mauvaise
relation, une crise de panique subite et tu replonges.
Cela est dévastateur pour le patient et pour
l’entourage qui souvent s’éloigne par dépit, ou par peur des conséquences également. Et tout cela peut entraîner des
répercussions absolument catastrophiques sur la relation familiale, pourtant très
importante tout au long de la maladie.
Il est du devoir des
médecins, traitant des cas de dépendance chronique de considérer la
prescription de Baclofène à haute dose comme un traitement compassionnel pour
les patients qui se trouvent devant une maladie grave et souvent mortelle. La
dépendance est sensible au Baclofène, il soulage l’état de manque, il soulage
les spasmes musculaires et les tensions nerveuses qui peuvent dégénérer en
anxiété et en panique. Les alcooliques et les toxicomanes partagent la même
agitation physique. Les jambes qui tremblent, les pieds qui martèlent le sol et
ces corps qui ne tiennent pas en place, etc.… Ils ne sont jamais bien, ni détendus,
ni à l’aise tant qu’ils n’ont pas leur dose. Et au fil du temps, il leurs faut
augmenter ces doses pour obtenir le même effet. La dépendance et l’addiction
s’installent.
Il est très important
d’apaiser le patient avec des exercices de relaxation, de parole, de
sport, etc.… Des traitements médicamenteux existent, marchent plus ou moins.
Mais la plupart avec des effets secondaires qui rendent mou et vaseux ou qui ont
des effets dévastateurs sur le psychisme ou le physique. Le Baclofène ne
présente pas de tels inconvénients. Cela est prouvé par des essais personnels
et cliniques pendant de longues années. Il faut lire le livre du docteur
Olivier Ameisen. Comprendre pourquoi le Baclofène n’est pas prescrit par les
médecins pour les addictions.
Ce médicament existe
depuis plus de 40 ans. Il est prescrit pour la sclérose en plaques et pour des relâchements
musculaires. Il est constaté scientifiquement l’abandon de l’envie de consommer
après une dose progressive pouvant atteindre 300 milligrammes espacés dans la
journée. Ce médicament est tombé il y a quelques années dans le domaine public.
Le problème ? C’est qu’il ne rapporte pas d’argent aux laboratoires
pharmaceutiques qui tiennent le monde médical et les grands décideurs à leur
merci. Ce qui rapporte c’est la recherche de nouvelles molécules efficaces ou
non, avec une nouvelle mise sur le marché. Plus de la moitié des médicaments
mis sur le marché aujourd’hui n’ont aucune ou très peu d’efficacité, il faut le
savoir. Le médicament qui marche à haute dose sans effet secondaire, prouvé,
comme le Baclofène, qui est tombé dans le domaine public n’intéresse que peu de
monde alors qu’il peut sauver des millions de vie et réduire des budgets
énormes consacrés à la dépendance.
Des nouvelles structures
d’accueil avec de nouveaux programmes, d’alimentation, de sport, de relaxation,
de travail et de préparation à la renaissance sous surveillance médicale seraient
un cadre idéal pour établir la dose efficace de ce médicament.
IL est très urgent que
les gouvernants et les grands décideurs de ce monde prennent la mesure des solutions
apportées sur un plateau, par des professionnels reconnus, sans aucune
compensation, si ce n’est le bien-être
de l’homme. Des espoirs tant attendus par des millions de personnes dans des
souffrances intolérables, alors que le
médicament efficace, sans effet négatif, existe depuis des années, appartient a
l’état, et que son accessibilité nous
est refusée pour des enjeux économiques. Ceci n’est pas tolérable.
André Bocquet